mardi 26 mai 2009

Jour de hand

C'est parfois difficile d'être une mère* responsable, et de surcroit le week-end, aux aurores. Dimanche dernier, c'était compet de hand pour le loup. Maisons-Laffitte contre Plaisir : tout un programme... :) RDV au gymnase à 8h30 (du soir?), en tenue. Lever 7h30. Ok, je contrôle la situation (maillot, short, sac, bouteille d'eau... feutres et coloriages pour la luciole).



9h. Avec la Luciole, ça y est : on est dans la place (les gradins). Le gymnase est désert. C'est vrai que c'est un match amical... un dimanche matin... Mais où sont les (autres) parents responsables ! ? :-) Le loup, survolté, rejoint son équipe dans les vestiaires pour le briefing.




9h45. Retour sur le terrain : échauffement et re-briefing... Arrivée de l'équipe adverse (Plaisir), de l'arbitre (très jeune, plutôt frêle et un brun lunaire : pas vraiment l'idée que je me faisais d'un hand-balleur, comme quoi... ), et de quelques parents qui ont l'air tout aussi impliqués (hagards) que moi... Jusqu'ici tout va bien .... :-)





10h. Coup d'envoi. Le match commence... Le loup est sur le banc des remplaçants... 10h15 : fin de la première mi-temps. Le score est serré. 3-2 pour Maisons-Laffitte. A ma droite, dans les gradins, c'est l'hystérie. Ces parents, discrets et calmes à leur arrivée, se sont révélés au cours du match être des supporters de caricature. Fustigeant, tour à tour, les choix de l'entraineur, l'arbitrage et le jeu de leur enfants. L'un d'eux est même allé jusqu'à suivre, dans les gradins, les déplacements des joueurs sur le terrain, passant et repassant devant moi, sans complexe...

Du coup, je m'interroge : quelle supporter vais-je être ? Et surtout, quand le loup sera sur le terrain, vais-je aussi connaître une mutation et finir par leur ressembler ?!



10h20 c'est la reprise, le loup commence à montrer les dents... toujours sur le banc des remplaçants... Je crois que l'entraineur préfère ne pas prendre de risque et faire jouer les plus anciens pour être sûr de garder l'avantage. Le score est serré et mon cœur aussi... :-( Dur d'être une mère* digne un dimanche matin quand la chair de sa chair n'est pas sélectionnée. Si j'étais un peu plus lynette, je pourrais tenter un coup. Faire chanter l'entraineur. Il a peut être une ou deux choses à cacher... Reprends toi !






10h25 : 5-3 pour Maisons. Passage de relais (ça se dit pour le hand.?!.. pas sûr...). Bref, le loup (conquérant) fait son entrée sur le terrain. Il est fier. Moi aussi. La luciole scande le nom de son frère à tue-tête. Je pense que c'est plus pour le bruit que fait sa voix (nasillarde) quand elle résonne dans un gymnase aux 3/4 vide, que pour l'encourager véritablement. Mais bon, ça fait son petit effet. Attention : le loup se démarque...il avance vers le but... il lève le bras... tente de marquer... raté :-( Finalement, j'ai la réponse : je dois avouer que depuis qu'il est sur le terrain, j'ai du mal à rester assise et je me surprend même à crier des "oui", "vas-y", "c'est bien", mais, de là à l'avoir mauvaise, non...


Il reste 2mn30 : 5-5. L'entraineur fait signe à l'arbitre. Changement. Le loup doit sortir (déjà?). Grrrr ! ! ! "Hooouu ! ! ! Aux chiottes à l'arbitre", non, je plaisante ... :) On se regarde. J'esquisse un sourire, je serre mon point (pour dire bravo ! bien joué !! ). Il lève les yeux au ciel et souffle (au fait : ça commence quand la pré adolescence ???). Je sens que le retour va être compliqué. 10h30. Coup de sifflet final. Victoire de Maisons-Faffitte : 7-5. Yaahooou ! ! !

10H45. Débriefing dans les vestiaires avec l'entraineur. Les héros du jour sortent au compte goutte, les joues rouges et le sourire au lèvres. Le loup sort à son tour... la mine dépitée. Chercher l'intrus... La Luciole est contente, elle se jette sur lui pour le féliciter. Il répond à son visage enjoué par une mine agacée... Le retour va être tendu...

Je tente de lui remonter le moral. J'évite soigneusement le : "l'important, c'est de participer..." car je sens qu'il ne va pas être preneur. J'opte pour l'argument du collectif : "Ok, il n'a pas beaucoup joué.... et... pas marqué... mais l'équipe a gagné et comme il fait partie de l'équipe : il a gagné aussi ! ! !" Re-les-yeux-au-ciel.... (10-13 ans, la pré adolescence, vous êtes sûrs ?!). Difficile d'être une mère* compréhensive un dimanche matin quand on découvre que son fils est en avance pour son âge... :).

* (père) : par souci d'équité, pour la paix des ménages en général et la susceptibilité de la moitié d'orange, en particulier. Après tout, si ce dimanche c'était jour de hand pour moi, c'est parce que pour lui, c'était.... exceptionnellement... jour de golf ;-)

mercredi 13 mai 2009

Cannes un jour, Cannes toujours ...

Et c'est parti pour le show ! Et toutes les récessions, manifestations, épidémies, intempéries ... du monde entier n'arriveront pas à bouder mon plaisir à regarder chaque soir, la montée des marches. Plus encore que les années précédentes, dans cette atmosphère un peu morose, ce sera ma pause KitKat à moi... parce que je le vaux bien ! :)

C'est mon côté midinette : j'adore suivre les robes, bijoux, coiffures et autres accessoires de mode qui arpentent le fameux tapis rouge. Je suis vraiment sensible à l'image, au glamour du festival.

D'ailleurs, si je ne suis pas la spécialiste "créa" de la maison, je suis assez perplexe sur la direction artistique de certaines des affiches du festival. Si j'étais jurée (c'est ça aussi Cannes : de l'imagination, du rêve, de la magie ! ), je voterais :


Palme d'Or : 2008
Pour ce mélange troublant du glam et du baroque




Grand Prix : 2003
Pour son côté Marie Antoinette, version Sofia Copola : sobre et frais




Prix du Jury : 2004
J'aime bien l'idée "On a tous en nous quelque chose de Marilyn".

Dommage que la réal n'ait pas été plus léchée




Prix spécial : 1990
Parce qu'elle me rappelle mon adolescence.

Elle trônait au dessus du lit ma copine de lycée, nous accompagnant dans nos discussions, nos rires et nos délires...





Et puis, il y a les autres.Celles qui ont un petit quelque chose.
Le palmarès :

1992

1993

1997

2006

2007

2009



... Et enfin les recalées. En quelque sorte : Mes "Gérard"

1991

1994

1995

1996

1998

1999

2000


2001

2002

2005

lundi 11 mai 2009

Il n'y plus de saisons ...


Un peu nostalgique parfois mais pas passéiste pour un sou, je me suis souvent amusée de cette réflexion qu'on nous sert à toutes les sauces : en gros, c'était mieux avant. Avant quoi ? On ne sait pas trop... Ça dépend avec qui on parle. Avant "l'informatique" (avec sa grand mère), "la sur-consommation" (avec sa mère), "les premières rides" (avec ses copines), "les enfants" (avec son homme), "les devoirs" (avec ses mouflets), etc.

Certes, sur certains aspects, je dois avouer que je suis plutôt d'accord. C'est de plus en plus difficile aujourd'hui de trouver une fraise ou une tomate qui aient du goût, de la neige à Noël, des cartes postales dans sa boîte aux lettres, du muguet qui sent.......... Mais, c'est très récemment, chez moi, dans MA maison, que j'ai mesuré toute l'ampleur de la situation.

En effet, depuis environ 5 ans, il y avait une tradition immuable chez la Pinedafamily au printemps : tous les ans, systématiquement, au mois d'avril, la moitié d'orange (prime oblige ! ) rentrait le soir (avec un petit air de fouine, le sourire aux lèvres et les sourcils en V inversé "à la Jean Dujardin"), les bras chargés de paquets.

Pour moi, c'était le signe que le moment était venu de rendre un peu jalouses les filles (jeunes et sveltes) du bureau. Une fois, n'est pas coutume... ;-) Il allait m'offrir un nouveau sac. Attention, LE nouveau sac : du griffé, du chic, de l'intemporel !


On est le 11 mai et toujours rien... ça peut venir bientôt... ou... pas du tout... Avec la crise, tout est déréglé. On ne peut plus être sûr de rien :-( Il faut peut-être que je prenne les devants, au cas où ce soit une année sans !!! Pour sauver les apparences en attendant le retour (l'arrivée) du printemps, je pense que je vais me commander celui-là ! :-)

Sac cabas
Bagladies $10


jeudi 7 mai 2009

Chaud chorizo


Fort de l'énooorme succès (si, si!) que j'ai rencontré avec mes madeleines au foie gras, j'ai décidé de tenter une nouvelle recette pour l'apéro, le soleil pointant son nez... enfin... pour quelques jours seulement. Je ne voudrais pas jouer les Cassandre mais il paraît que dimanche, ça se dégrade...

"En mai : fais ce qu'il te plait"... Hum... mouais, pfffff ! ! ! Y'a plus de saison ma pau'vre dame. Enfin, parce qu'on est pas vraiment d... :), on ne va pas se laisser abattre ! Pour changer un peu de l'olive verte et de la chip : une petite recette originale, simple et à déguster avec un petit verre de rosé, idéalement les pieds dans le gazon (en appart, la fenêtre ouverte, ça marche aussi !). Profitez-en et bon week-end !


Gaufres au Chorizo
Pour une dizaine de gaufres. Préparation : 15 mn.
Attente : 30 min minimum. Cuisson 30mn.
(1h15 en tout)


80 gr de Chorizo fort
(comme d'habitude, moi, j'en ai mis un peu plus, environ 120 gr)
50 gr de parmesan rapé et 4 oeufs
150 gr de farine (si vous voulez un résultat plus léger : faites moitié/moitié farine et maïzena)
1 sachet de levure
50 gr de beurre demi-sel
15 cl de lait


Faites fondre le beurre sur feu doux ou au micro-ondes. Laissez le tiédir. Pendant ce temps dans une jatte, cassez les œufs et ajoutez la farine (ou le mélange farine/maïzena). Mélangez bien au fouet à main. Incorporez le beurre fondu puis délayer avec le lait, tout en fouettant pour obtenir une pâte lisse. Saler et poivrer (allez-y mollo, le chorizo est déjà épicé). Laisser reposer minimum 30mn au réfrigérateur.



Moi, j'ai attendu un peu plus longtemps parce que, avec la moitié d'orange, on était à fond dans un épisode de la saison 2 de 24 heures (oui, je sais, on est un peu à la bourre, mais bon... ).


Retirez la peau du chorizo. Coupez le en petits morceaux avec des ciseaux. Faites les revenir 2 minutes sans matière grasse. Laissez-les refroidir sur un papier absorbant et ajoutez-les à la pâte avec le parmesan râpé et la levure.

Chauffez le gaufrier. Verser et répartir une petite louche de pâte dans les empreintes. Comptez 3 à 4 minutes de cuisson. Servir chaud ou tiède (j'ai essayé aussi froid et je trouve que c'est moins bon) entières ou en petits carrés.