samedi 29 novembre 2008

Esprit de Noël, es tu là ???

J'aime bien NOËL. Pour ceux d'entre vous qui ont vu La Bûche, je demande...la sœur (Emmanuel Béard dans le film).

Sans aller jusqu'à acheter mes huîtres à Rungis dès 5 heures du matin, je suis de celles qui aiment préparer Noël.

Si je pouvais (au grand dam de ma moitié d'orange, carrément incrédule ?!?), je changerais de décoration et de couleurs tous les ans. L'idée de ressortir de la cave le carton où on a entassé le sapin en plastique et les autres décorations l'année précédente, me donne le cafard. Je sais ce que allez dire : j'en ai des soucis !!! :-)

Pour les cadeaux, c'est pareil, au risque de passer pour une furie (auprès de ma sœur c'est déjà fait depuis longtemps), je m'y prends tôt. Je l'avoue j'ai déjà commencé le mois dernier.

C'est moins pour éviter la cohue des derniers jours que pour le plaisir de trouver LE cadeau pour LA personne. "Plaisir d'offrir"...ça fait un peu slogan has been pour assortiment de chocolats discount, mais...en gros...c'est l'idée.

D'ailleurs, ça m'a donné une excuse...de plus...pour acheter tous les féminins du mois. Alors, si vous êtes en mal d'inspiration : quelques idées de cadeaux. Crise oblige, je les ai classés par gamme de prix...

De 0 à 30 euros :

Mais ce ne sont que quelques pâtes ?!? : des pâtes, oui, mais des pâtes "Haute couture" (5,35 euros à la Grande Épicerie de Paris ou www.bienmanger.com)
Tasse message : efficace pour enterrer la hache de guerre au petit dej (6,90 euros)



Parce que Noël est Amour : marque page poétique (7,50 euros) sur www.pa-design.com


Les guides : c'est déjà un peu voyager en attendant...la fin...de la crise (8,95 euros l'unité)



Vous en avez rêvé, les éditions Gründ l'ont fait : prendre un café avec les plus grands (11,40 euros)



Tasse Pantone : pratique et écologique pour le bureau (14 euros)



Culte : réédition avec un DVD bonus pour les 10 ans de Naïve (19 euros)



Les guides (bis) : version chic et pas beaucoup plus chère à l'unité, Vuitton (24 euros)

vendredi 7 novembre 2008

Respect !


Quand j'ai appris la mort de Sœur Emmanuelle, ma première pensée fut : on est vraiment dans la M...

Sur fond de crise financière, baisse du pouvoir d'achat, hausse du chômage, debrayages, inondations, passage à l'heure d'hiver... : cette disparition c'est la goutte qui fait déborder le vase. Celui des craintes et des inquiétudes, celui du pessimisme et de la mélancolie.

Qui va remplacer dans notre esprit celle qui incarne, sans contestation, la lutte contre la pauvreté, les inégalités et l'injustice ???? Ces quelques grammes d'optimisme et de douceur qui nous permettent d'avancer dans ce monde de brutes, sans trop culpabiliser...

Parmi les nombreuses déclarations diffusées par les médias à l'occasion de cet événement et de la sortie du livre Confession d'une religieuse, on nous dit, ça et , qu'au delà de son engagement acharné aux côtés des plus pauvres, elle se vivait surtout comme une femme. Une femme comme les autres.

Du coup, j'ai un doute. Si Soeur Emmanuelle est une femme comme les autres : qui suis-je ?!? Vaste sujet. Je ne sais pas. En revanche, ce dont je suis sûre, aujourd'hui, c'est que je ne pourrais jamais :

- vouer ma vie entière au autres (il m'arrive régulièrement de rêver que je laisse tout en plan : maison, enfants, mari, parents pour ne m'occuper que de moi),
- renoncer au shopping (ok, cet hiver le gris est "le nouveau noir", mais demain?!),
- et encore moins vivre parmi les rats dans un bidonville du Caire (je peux devenir hystérique, voire empêcher ma moitié d'orange de dormir si j'ai eu (seulement) l'impression d'avoir entendu un bruit bizarre).

NON. Les récentes révélations sur la vie sexuelle de Sœur Emmanuelle ne réussiront pas déboulonner l'image que je me fais de cette "super religieuse". Elle n'était pas une femme comme les autres mais j'aime bien l'idée que, peut-être, elle symbolise la meilleure partie de chacune d'entre nous.

lundi 3 novembre 2008

Ma révélation avec un grand R


La cuisine pour moi c'est un peu comme le sport. Je n'ai rien contre à priori, j'y crois même, mais je ne suis pas très pratiquante.

A part le Brownie de Julie, mes rares tentatives culinaires se sont révélées plutôt décevantes. Tant sur l'aspect que sur le gôut. Ma renommée est faite. Je fais partie de ces femmes qui ne cuisinent pas.

Alors, j'ai levé les yeux au ciel bien haut quand ma mère a essayé de me réconforter sur mon emploi du temps pendant mon "stand by professionnel" en me disant : "Tu vas voir ma chérie, tu vas pouvoir t'occuper des tes enfants, cuisiner des petits plats pour O, etc..."

Et puis, sans que je m'en rende vraiment compte, j'ai commencé par faire un grand ménage dans la cuisine. J'ai trié mes recettes : d'un côté le sucré et de l'autre le salé. Et, finalement, je l'avoue : j'ai eu ENVIE de m'y mettre.

Pour allier l'utile à l'agréable, j'ai misé sur des recettes simples et susceptibles de plaire aux enfants et à ma moitié d'orange.

En d'autres termes : des plats à base de légumes (où on ne sent pas trop les légumes, voire même où on ne les voit pas) et des desserts au chocolat.

Ma première "R"éalisation :

Le verdict de la pinedafamily : +
(2 "bon" / 1 "mauvais")