mercredi 25 février 2009

Ça m'a plu # 2

La pinedafamily fraîchement revenue du ski, joue les prolongations à la campagne. Enfin, la pinedafamily, sans sa moitié d'orange, rentrée un peu penaud dimanche (mais avec un vrai bronzage de surfer : genre danette duo vanille/chocolat, hihihi ! ! !) pour faire un peu bouillir la marmite. Bein oui, il faut bien que certains bossent pendant que d'autres....



...vont au cinéma. Cet après midi, les monstres aux plantes et moi avons vu Volt. J'avoue que j'y allais un peu à reculons et plus pour me poser un peu : au moins, pendant 1h30 et un pop corn moyen chacun, j'allais être un peu tranquille... Finalement, j'ai été agréablement surprise. On a passé un super moment. Tout le monde y a trouvé son compte.


Pour mon loup : un démarrage en trombe avec de l'action et des effets spéciaux (si, si!!!), un hamster complètement barré avec des répliques trop drôles. Pour ma Luciole, des personnages trooop mignons ! ! ! et un méchant monsieur avec un oeil vert, mais qu'on ne voit pas trop. Et moi, si j'ai été charmée par le ton décalé, voire mordant parfois, le rythme du film, façon road movie, et l'image très lèchée, j'ai carrément craqué pour : Richard.

Avant de voir le film, je ne savais pas qui faisait les voix de la version française. Alors quand j'ai entendu les premières répliques de Volt, mon petit coeur de midinette a fait boum. Ça faisait tellement longtemps. J'avais l'impression de retrouver un amour de lycée, alors forcément...nostalgie...

Oui, je sais... il ne m'en faut pas beaucoup ! . Mais (pour celles/ceux qui ne savent pas encore), quand un jour on se rend compte qu'on a 36 ans (c'est à dire bientôt 40 pour ne pas dire 50), qu'on vous appelle Madame et que votre esthéticienne vous prescrit la gamme complète de soins anti-ride pour lutter contre le relachement cutané de l'ovale du visage qui s'amorce : ça fait du bien de se rappeler d'avant. Quand on se sentait belle et séductrice !

Bref. Je ne sais pas si la voix de Richard Anconina colle bien ou non au personnage, mais je suis sûre qu'elle contribue au charme du film. Parce que du charme...Richard...il en a, non ?





Seul bémol, mais de taille : la musique du film. Apparemment je ne suis pas la seule que le refrain "un chien, un chat et un rongeur, c'est la recette du bonheur" a d'abord consterné puis rapidement irrité. D'un niaiserie à pleurer, cette chanson plombe l'impression générale du film, qui, s'il reste résolument optimiste et un brin moralisateur (Disney oblige...), se distingue par un sentimentalisme plus contenu que d'habitude.

J'ai un doute du coup : est ce que je la trouve niaise parce qu'elle l'est ou parce que j'ai vieilli (décidément...pfffff !!!) ? Parce que je me souviens de certaines bandes son de dessin animé que j'avais trouvées plutôt sympas à l'époque : Les aristochats, Le livre de la jungle, Le roi lion, Aladin, Hercule, et plus récemment Mia et le Migou. Non c'est sur !, ça n'a strictement rien à voir avec l'âge ! C'est juste une question de bon goût :-) C'était laquelle votre préférée à vous?

lundi 16 février 2009

Et hop !



Le mercredi c'est le jour des enfants donc, par ricochet, pas forcément celui des parents...mais il y a des exceptions. Mercredi dernier, c'était un de ces jours où tout se passe bien. Ça commence dès le matin (et inversement d'ailleurs...) : réveil en douceur, petit déjeuner en paix, des bisous, des dessins pour sa "môman", etc....


Tout s'enchaîne à la perfection : la danse de la luciole, la natation du loup, les courses, le repas de midi. Le timing est parfait et le tout dans la bonne humeur. Pas de voiture à dégivrer et/ou pas de camion poubelles qui viennent tout décaler, pas de recette de cuisine ratée qui oblige à refaire le déjeuner alors qu'ils "MEURENT de faim !!!", etc.

Dans ces moments-là (et, eu égard aux autres (moments), où ça se passe nettement moins bien...), je sens monter en moi une bouffée d'amour (pour ne pas dire de gratitude : obéir c'est le rôle des enfants, non ?!?) pour mes chères têtes châtains et j'ai envie de leur faire plaisir.

Du coup, une fois n'est pas coutume, dans un élan de tendresse, j'ai dit OUI pour des Kinder Surprise. Vous savez ceux que les chefs de rayons mettent tout près des caisses pour nous donner une occasion supplémentaire de supporter les frustations de nos enfants"les jours sans"... Mais, quand ils ont voulu les ouvrir dans la voiture j'ai d'abord refusé, rapport :

- aux miettes de chocolat qui se nichent sournoisement dans les plis et qu'on retrouve collées à l'entrejambe le lendemain matin, juste au moment de s'habiller pour l'école, quand on est déjà très en retard...
- à leurs doigts poisseux qu'ils essuient naturellement sur mes épaules quand je les porte pour descendre de la voiture
- et surtout à la GALERE pour ouvrir cette P....... de petite boite jaune : grrrrrr ! ! !

A chaque fois, c'est la même chose : je m'énerve, je peste, quand je ne me ruine pas le pouce et les ongles. Au final, excédée, je finis par l'ouvrir avec les dents. Je suis alors obligée d'expliquer pourquoi je le fais alors que "c'est DANGEREUX et donc FORMELLEMENT interdit". Pourquoi ?!?......... euh........et bien...parce que je suis une adulte, et...lorsque on est adulte, on peut faire certaines choses que les enfants, eux, ne peuvent pas faire. Le tout c'est d'avoir l'air ultra convaincue (à défaut d'être tout à fait convaincante), et ne pas douter du bienfondé de l'explication.


Comme tout s'était si bien passé jusque-là, et devant leurs petites mines de bébé cokers, j'ai cédé en priant qu'on soit arrivés à la maison pour l'ouverture du machin. Mais tout cette agitation intérieure ne fut qu'énergie perdue car les ingénieurs de "l'ouverture facile" ont (ENFIN) débarqué chez Kinder. Ahhhh, no stress. Il y a des jours comme ça... :)


Plutôt nostalgique d'habitude, je suis ravie de cette avancée technologique. D'ailleurs, j'ai été très surprise de voir çà et , qu'elle ne faisait pas l'unanimité.




Et vous ? Vous préférez passer dix minutes à ouvrir cette P...de petite boite jaune pour montrer à vos enfants qu'on obtient rien sans rien ou les regarder tranquillement la mine réjouie ouvrir la boite et passer 5 minutes (parfois dans le calme) à monter le petit jouet à la c...à l'intérieur ?

lundi 2 février 2009

Ça m'a plu #1

Dimanche dernier chez la Pinedafamilly, c'étaient les garçons avec les garçons et les filles avec les filles. Pendant que ma moitié d'orange jouait le remake de Holiday On Ice, ma luciole et moi avons visité l'exposition Femmes dans l'art d'Afrique. Tout un programme !


Jusqu'au 12 juillet de 11h à 19H sauf le mardi
Musée Dapper, Paris 16ème

Entrée 6 euros


Si, d'une manière générale, je ne suis pas une inconditionnelle de l'art africain, nous avons passé, toutes les deux, un bon moment. D'abord, le musée : c'est un endroit très agréable, à taille humaine et aux couleurs chaudes, un camaïeu d'ocre et de marron, qui sert efficacement le sujet et favorise le dépaysement et l'apaisement.



Au centre de cette exposition de qualité : le statut des femmes dans ces sociétés traditionnelles. Dès la grande salle, on est happé par la densité des sculptures. Si les femmes sont surtout représentées dans le rôle d'épouses et de mères, on perçoit dans leurs gestuelles et leurs postures qu'elles occupent une place prépondérante en Afrique.

J'ai été frappée par cette ambivalence et toute l'ambiguïté des relations entre hommes et femmes. Une femme robuste, stylisée, magnifiée (pointant ses seins comme des obus), avec en toile de fonds le poids de la domination masculine.





Évidemment pour ma luciole les choses étaient un peu différentes, quoique. Au-delà des erreurs manifestes ;-) qu'elle a repérées dans la réalisation de certaines sculptures : "des seins trop longs", ou "à la place des épaules", des femmes avec une "tête de poisson", et parfois "au regard un peu méchant", elle en a trouvé certaines très belles, d'autres lui ont fait peur et elle en a ignoré pas mal...En même temps, d'après Auguste Rodin :

"Il est parfaitement inutile de faire intervenir des lois, des règles, des principes qui n'ont germé que dans les cerveaux de commentateurs disséquant une série d'œuvres vingt siècles après et auxquelles jamais artiste n'a songé une minute. Il est tout aussi inutile d'employer un vocabulaire hérissé de bizarres mots forgés après coup et incompris de presque tout le monde : en art, les choses les plus difficiles s'expliquent avec des mots de concierge. [...] Il n'y a ni lois ni mots farouches : il y a un homme qui fait une statue,
un point c'est tout.
" (1840-1917 / Eclairs de pensée, Écrits et entretiens)

A bon entendeur...je vous laisse méditer un peu là-dessus ;-)