Une amie à moi est morte aujourd'hui. Je suis sous le choc. Une amie, je ne sais pas si j'ai toute légitimité à utiliser ce mot. On ne se connaissait que depuis quelques mois.
On s'est rencontré pendant une formation. Nos histoires avaient des affinités. A peine plus âgée, elle avait une petite fille de 4 ans et venait de vaincre une maladie qui l'avait obligée a fréquenter régulièrement les hôpitaux. Attachée de presse depuis des années, elle voulait passer à autre chose de plus... comment dire... nécessaire. Plus en lien avec l'humain. Un poste où l'on peut prendre le temps de faire les choses aussi et en avoir encore à consacrer à ceux qu'on aime.
Elle m'appelait ma Gaëlle. C'était une battante, toujours volontaire pour l'action. Elle semblait n'avoir peur de rien. Elle défendait ses idées bec et ongle. Une énergie positive qui irradiait tout, autour d'elle. Très attentionnée aussi. Elle savait les baisses de moral, les doutes, les faiblesses de l'autre. C'est si injuste.
Je ne crois pas en Dieu, mais aujourd'hui je veux croire, aussi naïf et irrationnel que se soit, que là où elle est, elle est au chaud et en paix. La pluie et le froid lui ressemble si peu. Une île au soleil, ma marie...
On s'est rencontré pendant une formation. Nos histoires avaient des affinités. A peine plus âgée, elle avait une petite fille de 4 ans et venait de vaincre une maladie qui l'avait obligée a fréquenter régulièrement les hôpitaux. Attachée de presse depuis des années, elle voulait passer à autre chose de plus... comment dire... nécessaire. Plus en lien avec l'humain. Un poste où l'on peut prendre le temps de faire les choses aussi et en avoir encore à consacrer à ceux qu'on aime.
Elle m'appelait ma Gaëlle. C'était une battante, toujours volontaire pour l'action. Elle semblait n'avoir peur de rien. Elle défendait ses idées bec et ongle. Une énergie positive qui irradiait tout, autour d'elle. Très attentionnée aussi. Elle savait les baisses de moral, les doutes, les faiblesses de l'autre. C'est si injuste.
Je ne crois pas en Dieu, mais aujourd'hui je veux croire, aussi naïf et irrationnel que se soit, que là où elle est, elle est au chaud et en paix. La pluie et le froid lui ressemble si peu. Une île au soleil, ma marie...
3 commentaires:
Lumière, c'était la lumière, Marie.
Il y en a maintenant, où qu'elle soit.
Il y a des moments "charnière" où les liens que l'on tisse avec les gens sont plus forts, plus vite intimes. C'était le cas cet été, cette transition professionnelle, ces échanges entre nous.
Merci de ce petit billet d'humeur triste,il est très émouvant.
Elle savait rire, notre Marie. Elle savait rire et pleurer. Se battre et réussir. Foncer et réfléchir. Donner et recevoir. elle savait vivre et donner de la force de vie.
Merci Gaëlle, de nous permettre de nous exprimer, d'exprimer notre amitié et notre tristesse.
ayant perdu ma grand-mère il y a quelques mois maintenant, je suis très touchée par ton billet. c'est vrai que dans ces moments là, ne croire en personne, comme c'est mon cas, est difficile. plein de courage et toutes mes pensées à sa famille.
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